jeudi 29 juillet 2021

Au fil des jours, Carnets du quotidien.

 Ce matin, la pluie s’est invitée. L’ondée me rassérène. L’humus respire, le sol est gorgé d’eau. C’est une jolie rincée, une averse en colliers, des perles qui dégringolent et se volatilisent. C’est une saison charnière. Une histoire en suspend. J’écris au fil du vent comme une goutte timide qui suit sa trajectoire. Elle s’attarde dans les cieux, funambule entre deux éclairs blancs. Au fil de la journée, c’est un mois qui s’entête. Juillet souffle, il regimbe et se fâche. C’est un été de fonte, une forge allumée, une épée tranchante au ventre des fourneaux. J’écoute le fracas des enclumes, l’impact du marteau. Enfin, dans la soirée, Juillet s’emporte. La clameur est visible, le ciel est furibond. Au loin, les nuages s’obscurcissent. Le déluge est en route, j’entends les grondements. 



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