jeudi 16 avril 2020

Chroniques de confinée

Un virus très virulent se propagea dans la population. Les humains perdaient leurs repères, leur sang froid, leur liberté, leur réflexion, leur moral, leur santé. Ils ne savaient plus où donner de la tête tant le virus très virulent modifiait leur jugement. 
Et il était un fait particulièrement étrange. Leur chevelure semblait les obséder. 
Couper. Couper. Couper. Coûte que coûte. 
Colorer le gris, maquiller le blanc, ne plus penser qu’aux racines. 
Dissimuler, tailler, égaliser.
De la longueur de leur chevelure, dépendait leur vie. 
Partout on en voyait à la cherche de tondeuses, coupeuses, effilocheuses, débroussailleuses.
Le chaos régnait. 

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