mardi 21 avril 2020

Chroniques de confinée

Dans les hôpitaux saturés de malades, manquaient lits, blouses, masques, respirateurs indispensables à la survie de tous les humains, touchés de plein fouet par l’impitoyable virus inconnu jusqu’alors. 
Les systèmes de soin avaient depuis longtemps été saccagés. 
L’humanité n’avait de cesse de devenir la plus inhumaine de toutes les humanités du système solaire.
Le cataclysme provoqué par l’arrivée foudroyante du mortellement néfaste virus débusquait mensonges, escroqueries, vilénies les plus viles engendrées par l’adoration du profit au dépens du bien-être des populations du globe.
Cruauté, hypocrisie, forfanterie, sournoiserie, dissimulation, asservissement.
Les plus abjectes des injustices les plus injustes apparaissaient au grand jour. 


La plus intense des colères grondait. Les peuples se réveillaient. Le murmure de la révolte chuchotait son plus inlassable chuchotement.



  • « La guerre, c'est la paix. »
  • « La liberté, c'est l’esclavage. »
  • « L'ignorance, c'est la force. »       George Orwell, 1984. 

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